Sélectionner une page
Le 3 septembre, le réveil pique un peu : décollage depuis Genève à 6h30. Autant dire qu’on dort à moitié jusqu’à l’atterrissage à Rome, pile pour l’heure du déjeuner. Les valises posées, c’est parti pour une première rencontre avec l’un des monuments les plus emblématiques du monde : le Colisée. Majestueux, massif, incroyablement bien conservé – difficile de ne pas être impressionné. On s’y sent tout petits, happés par l’Histoire.

On poursuit notre découverte de Rome avec un arrêt à la fontaine de Trevi. Le lieu est vraiment impressionnant, les sculptures sont magnifiques et l’ambiance est magique… mais difficile de pleinement en profiter avec la foule compacte qui s’amasse autour du bassin. Ça reste un incontournable, même si on doit jouer un peu des coudes pour l’admirer. Heureusement, les rues du centre offrent leur dose de charme romain à chaque coin. On tombe presque par hasard sur deux églises splendides : la Basilica dei Santi Apostoli, avec son plafond peint à couper le souffle, et la Sant’Ignazio di Loyola, dont la coupole en trompe-l’œil nous bluffe totalement.

Petite pause à l’appartement, puis sortie en début de soirée pour découvrir le Panthéon, qui s’illumine à la tombée du jour. On s’attable ensuite dans un restaurant hyper sympa du quartier : cuisine délicieuse, ambiance chaleureuse. Un premier soir romain parfaitement réussi.

Le lendemain, on met le réveil tôt pour l’un des temps forts du séjour : la visite du Vatican. Les musées sont immenses, sublimes, presque écrasants tant il y a à voir. Le coup de cœur, c’est la statue de Laocoon et ses fils – un chef-d’œuvre de marbre d’une expressivité saisissante. La Chapelle Sixtine, bien sûr, nous cloue sur place. On l’a vue des dizaines de fois en photo, mais en vrai, c’est une claque. On ressort émerveillés. Avant de quitter le Vatican, on prend le temps d’admirer la basilique Saint-Pierre depuis l’extérieur, avant de plonger dans une session shopping sur la Via del Corso.

Le jour suivant, retour au Colisée, cette fois pour la visite intérieure. Fou de pouvoir marcher à l’intérieur d’un lieu aussi chargé d’histoire. Même si, honnêtement, la vue extérieure reste plus impressionnante que ce qu’on découvre depuis les gradins. L’après-midi se poursuit dans le quartier de Trastevere : moins touristique, plus local, plein de petites ruelles pleines de charme. Une Rome plus discrète, mais tout aussi attachante.

On commence la journée suivante avec la Gallerie Nazionali Barberini. Le musée en lui-même est superbe, mais c’est surtout le bâtiment — un ancien palais baroque — qui nous scotche. Après ça, on met à l’épreuve notre moyen de transport préféré du séjour : les scooters électriques Cooltra. Pratiques, économiques (compter 4 à 6 € par trajet), et omniprésents dans la ville. Direction un spot insolite repéré sur Instagram : la Buco della Serratura. Le concept ? Regarder à travers une serrure pour voir le dôme de Saint-Pierre parfaitement cadré au loin. L’idée est marrante, mais pas suffisamment pour justifier la queue interminable : on abandonne après 20 minutes d’attente… Repli stratégique vers la Piazza Navona pour un spritz bien mérité, en terrasse.

Le soir, on dîne au Naos Restaurant. Loin du tumulte du centre, l’ambiance est posée, la nourriture délicieuse. Un bon plan hors des sentiers battus.

Le lendemain, c’est escapade à Florence. Le train nous dépose au cœur de la ville vers 10h. Tout se fait à pied, ce qui nous change agréablement de la circulation romaine. L’atmosphère est différente : plus compacte, plus Renaissance que baroque. On se perd avec plaisir dans les rues, on visite quelques églises, et le patio de Santa Croce nous éblouit avec sa lumière dorée. Le Duomo de la Santa Maria del Fiore est vraiment magnifique et impressionnant de par sa taille. Retour à Rome le soir, un peu fatigués, mais ravis de cette parenthèse florentine.

On consacre le jour suivant à l’un de mes musées préférés du voyage : le MAXXI, musée d’art contemporain et d’architecture. Les œuvres sont originales, parfois ludiques, souvent surprenantes. Le bâtiment lui-même est fascinant — tout en courbes, en fluidité, en lumière. Signé Zaha Hadid, mon architecte préférée, il mérite à lui seul le détour. Après cette matinée dans le futur, direction le passé (ou presque) avec un après-midi dans le parc de la Villa Borghese. Une immense étendue verte en plein cœur de Rome, parfaite pour recharger les batteries.

Le soir, on s’offre un dîner mémorable au restaurant du Rome Edition. Le lieu est stylé, le service impeccable, et chaque plat est un régal. Pour digérer, une dernière balade nocturne jusqu’au Panthéon. Le ciel se charge, les éclairs zèbrent les toits, et bientôt, une pluie torrentielle s’abat sur la ville. Le retour en Lime jusqu’à l’appart se transforme en aventure rocambolesque : trempés, hilares, on s’en souviendra.

Pour clore le séjour en beauté, on quitte Rome le lendemain matin pour une nuit à l’hôtel QC Termeroma, tout proche de l’aéroport. L’idée, c’est de profiter du spa l’après-midi et d’éviter le stress du réveil trop matinal le jour du départ. Bonne pioche : le spa est fabuleux, l’endroit calme et élégant. Le dernier moment de douceur avant de rentrer en Suisse, la tête pleine d’images et de souvenirs.

Share This