
Le lendemain, départ à pied depuis Cala Portinatx pour une randonnée spectaculaire. Le sentier longe la côte et serpente au sommet des falaises, offrant des vues à couper le souffle sur la Méditerranée. On atteint le phare de la Punta des Moscater, puis on continue jusqu’à la cala d’en Serra. La plage en elle-même ne nous marque pas particulièrement, mais la marche en vaut clairement la peine. En fin d’après-midi, on retrouve le calme de notre piscine avant de repartir, cette fois pour la ville d’Ibiza. Là, changement d’ambiance : le vieux centre est magnifique, plein de vie, de petites ruelles blanches et de terrasses animées. On grimpe jusqu’à la cathédrale de Santa Maria, perchée au sommet des remparts, et la vue sur la ville, les bateaux et la mer au loin est splendide. Un peu plus tard, on file jusqu’au célèbre point de vue sur Es Vedrà. Le soleil y disparaît lentement derrière l’îlot rocheux, un moment suspendu. Le lieu est très fréquenté, mais l’ambiance reste paisible, presque solennelle.

Le jour suivant, on décide de tester l’une des plages les plus connues de l’île : Cala Comte. L’eau est d’un bleu presque irréel, mais la foule est telle qu’on peine à trouver où s’installer. Ibiza en juin, c’est aussi ça. On rentre brièvement à la maison, puis direction Platja d’en Bossa, le temple des nuits ibicencas. Au programme : David Guetta à Ushuaïa. L’expérience est folle, l’ambiance électrique, la musique puissante. Un conseil pour ceux tentés : hydratez-vous bien avant, car une simple bouteille d’eau sur place coûte dix euros. Mais malgré l’excès, la soirée reste un moment hors du temps.


Ibiza est multiple : exubérante, fêtarde, mais aussi pleine de recoins calmes et sublimes, dès qu’on s’éloigne des circuits habituels. Et Formentera… Formentera, c’est un vrai coup de cœur. Plus douce, plus sauvage, plus authentique. Les deux îles se complètent à merveille. Ce voyage avait le goût du soleil, de la liberté et du sable chaud – et l’envie, déjà, d’y retourner un jour.